A la rencontre de Maison Capitain-Gagnerot
Site internet : http://www.capitain-gagnerot.com
Réseaux sociaux
Le Domaine en quelques mots…
La Maison Capitain est implantée à Ladoix depuis 1802. Six générations se sont succédées depuis. En 2010, Pierre-François, fort de ses expériences en France et à l’étranger (Canada et Nouvelle-Zélande) rejoint l’exploitation familiale de 15 hectares, et prend en charge la conduite du vignoble et des vinifications. En 2019, avec sa sœur Delphine, et épaulés par leurs conjoints, ils prennent la direction du domaine. Le Domaine est conduit en agriculture biologique, et labellisé (Ecocert) depuis 2021.
Quels changements remarquez-vous depuis la dernière Saint-Vincent Tournante en 1984 ?
En 1986, les Ladoix Gréchons sont classés en 1ers crus. En 1992, Patrice plante les Ladoix Hautes-Mourottes. Le domaine s’est enrichi de parcelles en Vosne-Romanée, Échezeaux et Saint-Romain.
Plus généralement, l’appellation Ladoix « blanchit », environ 65% de rouges et 35% de blancs aujourd’hui, contre près de 80% de rouge en 1984. La notoriété du village se développe aussi, Ladoix devient une appellation moins « confidentielle ».
Être vigneron en 1984 et en 2025, quelles différences constatez-vous ?
Le climat principalement. La facilité du travail, les nouvelles technologies nous font gagner un temps précieux. Les défis sont différents. En 1984, il fallait attendre les maturités et faire attention à l’état sanitaire. Aujourd’hui, il faut optimiser sa date de vendange pour éviter la surmaturité.
Les portraits Chinois Pierre-François & Patrice CAPITAIN
Pierre-François
Quel âge as-tu ? 39 ans.
Depuis combien de temps es tu vigneron ? Depuis 2007.
Ton métier en un mot ? Passionnant.
Si tu étais une saison ? Printemps car la nature qui revit, l’énergie, la joie de vivre et le renouveau.
Si tu étais un cépage ? Le pinot noir.
Si tu étais un plat ? Avec quel vin l’associerais tu ? Une blanquette de veau avec un Ladoix village rouge.
Si tu étais un vin d’ailleurs ? Un Beaumes-de-Venise rouge de chez Thomas Jullien.
Quel millésime as-tu aimé produire ? 2016.
Si tu étais un moment de dégustation ? La fin de la journée de vinification.
Si tu étais une devise ou un dicton ? Il n’y a pas de problème que des solutions.
Tu préfères être vigneron en 1984 ou en 2025 ? 2025, à condition de savoir s’adapter.
Quel est ton meilleur souvenir de Saint-Vincent ? La Saint-Vincent des Hautes Côtes de Nuits en 2006.
Patrice
Quel âge as-tu ? 76 ans.
Depuis combien de temps es tu vigneron ? Depuis 1975, retraité depuis 2016.
Ton métier en un mot ? Exaltant.
Si tu étais une saison ? Automne car c’est la fin d’année du vigneron, la récolte.
Si tu étais un cépage ? Le pinot noir.
Si tu étais un plat ? Avec quel vin l’associerais tu ? Une tête de veau avec un Pernand-Vergelesses rouge.
Si tu étais un vin d’ailleurs ? Un Luberon, Château Turcan, cuvée « L’Agitateur ».
Quel millésime as-tu aimé produire ? 1982.
Si tu étais un moment de dégustation ? 11h00, une terrine et des copains.
Si tu étais une devise ou un dicton ? Je ne discute pas avec les brouettes, je les pousse.
Tu préfères être vigneron en 1984 ou en 2025 ? 1984.
Quel est ton meilleur souvenir de Saint-Vincent ? La Saint-Vincent de Nuits-Saint-Georges et Premeaux-Prissey en 1987.
En quelques images
© Jean-Louis Bernuy
© Flore Deronzier
© Jean-Louis Bernuy
